Inclusion et soins spécialisés à l'école maternelle El Carrilet

09-09-2024

Inclusion et soins spécialisés à l'école maternelle El Carrilet

Depuis six ans, l'école maternelle El Carrilet de Salt accueille une initiative promue par notre CDIAP. Ce projet innovant offre une attention particulière aux enfants polyhandicapés, en les intégrant dans l'environnement inclusif d'une école maternelle ordinaire. L’objectif est de garantir que ces enfants reçoivent l’attention dont ils ont besoin dans un environnement favorisant leur développement global et leur socialisation.

Du lundi au vendredi, les enfants bénéficient d'une attention individuelle dans un environnement totalement adapté à leurs besoins. La classe est équipée de matériels et de jouets spécifiques conçus pour stimuler leurs sens, leur motricité et leurs capacités cognitives. Cet espace contribue non seulement à l'épanouissement personnel des enfants, mais facilite également la coexistence avec d'autres élèves de la maternelle, favorisant la socialisation, la communication et le respect de la diversité.

Pour développer ce projet, le CDIAP de Salt bénéficie de la collaboration de l'équipe d'Appui à la Chronique Complexe et aux Soins Palliatifs Pédiatriques (ESCCAPP-GI) de l'Hôpital Trueta de Gérone. Ce travail commun assure une prise en charge multidisciplinaire et globale, mettant l'accent sur le bien-être et la qualité de vie des enfants et de leurs familles.

Nous avons maintenant interviewé l'équipe pour en savoir plus sur leur travail et leurs perspectives :

1. Quand collaborez-vous au projet ?

Il y a environ trois ans, nous avons commencé à collaborer parce qu’un de nos patients était en classe.

2. Quel est votre rôle au sein du service de soins spécialisés d'El Carrilet ?

Chez El Carrilet, nous effectuons deux tâches principales. L’une est l’attention directe aux enfants polyhandicapés et l’autre l’accompagnement de l’équipe en matière d’alimentation, de nutrition ou de manipulation des différents appareils pour chaque enfant.

3. Quelle est votre opinion sur le service ?

C'est un service très complet, très complet. Il permet aux enfants d'être suivis par des kinésithérapeutes, des orthophonistes ou des psychopédagogues... qui accompagnent non seulement l'enfant mais aussi la famille.

4. Quel est le principal bénéfice du projet ?

Une attention globale, sans aucun doute. Dans l'équipe, nous recherchons cette contrepartie, car avec les patients que nous amenons, nous essayons également de fournir ce soutien global dans tous les domaines.

5. Comment coordonnez-vous le travail avec le CDIAP et les professionnels de la classe ?

Nous nous coordonnons généralement avec le kinésithérapeute ou l'orthophoniste du CDIAP, s'ils assurent un suivi direct depuis le centre. S'il s'agit d'enfants qui sont en classe, nous organisons une ou deux réunions annuelles avec l'équipe de direction et les professionnels qui travaillent avec l'enfant pour partager nos doutes et y donner suite.

6. Quels sont les principaux défis auxquels vous êtes confrontés ?

Le principal défi est de pouvoir proposer ce service à davantage d’enfants, qui ne peuvent désormais y accéder pour des raisons de transport. Étendre le service aux patients d'autres municipalités de la zone de santé.

7. Comment envisagez-vous l’avenir pour améliorer ce service ?

Nous aimerions qu'il y ait des transports en commun pour que ces enfants puissent accéder au service. Notre souhait est que la salle de classe puisse aller au-delà des limites de Gérone.

Le projet est un exemple de la manière dont l’éducation inclusive peut devenir une réalité efficace lorsqu’elle est combinée à une attention spécialisée et personnalisée. Avec la collaboration d'équipes professionnelles comme l'ESCCAPP-GI, ce service améliore non seulement la qualité de vie des enfants, mais contribue également à créer une société plus inclusive et respectueuse de la diversité.

Malgré les défis qui restent encore à surmonter, l’avenir de ce projet est prometteur et nous continuerons à travailler pour élargir sa portée et son impact positif.

L'initiative bénéficie du soutien et du financement du Département des Droits Sociaux de la Generalitat de Catalogne et de celui de l'organisme autonome de santé publique de la Diputació de Girona (Dipsalut).

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