Dr. Moisès Costa est le médecin de la Fondation, presque par hasard, comme il le dit. C'était un skieur professionnel et, à un moment de sa vie, il a décidé de poursuivre son « hobby » et a donc étudié la médecine. Cela fait maintenant plus de 30 ans qu'il pratique comme tel... mais il n'a pas laissé le ski de côté. Quand il y a de la neige, vous pouvez en trouver n'importe quel week-end à Vallter.
1. Depuis combien de temps travaillez-vous à la Fondation ?
Eh bien, j'y travaille depuis 1995, alors que c'était encore l'association Angelus. Cette année-là, la Fondation Ramon Noguera a été créée, mais aujourd'hui, je dis encore à ma femme "Je vais à l'Angélus !".
2. Comment se passe votre vie quotidienne dans les centres ?
Il n’y a pas deux jours identiques. Tout dépend de ce dont on a besoin ce jour-là. Ce que je peux dire, c'est que j'ai deux tâches principales : le conseil et les soins directs aux patients. Mon travail de soins directs n'est pas si différent de ce qui peut être fait dans un centre de soins primaires et les conseils s'adressent généralement aux familles des usagers, mais aussi aux professionnels.
3. Qu’est-ce que vous aimez le plus dans votre travail ?
Wow, le contact avec les gens. Sans aucun doute Pouvoir leur rendre visite et établir un lien de confiance avec eux est ce que j'aime le plus dans tout ce que je fais. Et il y a des utilisateurs que j'ai connus toute ma vie !
4. Quelle est l’importance de la routine pour une personne ayant une déficience intellectuelle ?
La routine est ce qui nous maintient en bonne santé, mentalement et physiquement. Mais dans le cas des personnes ayant une déficience intellectuelle, cela revêt encore plus d’importance. Il offre une structure et une prévisibilité qui aident à réduire l’anxiété et le stress, créant ainsi des habitudes cohérentes qui contribuent à votre bien-être général et à votre qualité de vie.
5. Quelles sont les principales différences dans l'attention portée aux utilisateurs et dans la consultation générale ?
Comme je l'ai déjà dit, je ne pense pas qu'il y ait une différence très notable entre l'attention portée à l'un et à l'autre. À la Fondation, je peux avancer à un rythme différent, en accordant une attention différente à chaque cas, ce qui, au final, profite aux patients.
6. Selon vous, quelle a été l’étape la plus importante que vous ayez franchie ?
Je ne pense pas qu'il y ait une étape précise. Je vous dirais que le plus important est ce que nous avons réalisé, pour garantir aux utilisateurs une attention totale et un travail quotidien pour leur qualité de vie.
8 choses sur Moisés...
- Un livre : Le docteur, de Noah Gordon ou « Les piliers de la terre ».
Un film : El cielo puede esperar, de Warren Beatty.
Un lieu : le lac de Banyoles
Un hobby : le ski !!
Un rêve à réaliser : se gaver lors d’une journée de poudreuse.
Un personnage avec qui dîner : Ma femme.
Un plat : l'escudella et la carne d'olla de ma mère.
Une devise personnelle : Vivre et laisser vivre.
Après près de 30 ans de collaboration avec la Fondation, le Dr. Moisès Costa continue de vivre avec la même passion pour son travail qu'au premier jour. C'est un professionnel proche et engagé qui a été un soutien essentiel pour de nombreuses personnes et familles, établissant des liens qui vont au-delà de la médecine. Son approche humaine et son dévouement reflètent non seulement sa vocation, mais aussi le profond respect qu'il éprouve pour chacune des personnes qu'il sert.
Pour le Dr. Moisès, travailler à la Fondation est une expérience qui fait partie de son essence, un chemin partagé avec les personnes qu'elle sert, où l'attention et l'empathie sont les piliers qui donnent du sens à son travail quotidien.